Dans la zone nord-sahlienne l’Administration coloniale s’tait souvent efforce d’organiser les nomades selon une conception prouve en milieu sdentaire. A l’indpendance on a cr de nouvelles circonscriptions et centres administratifs. On se demande s’il existe malgr ces modifications administratives une relation fixe entre un groupe humain, la tribu Illabakan, et le milieu naturel qui lui a impos le nomadisme pastoral. Les Illabakan forment une importante tribu, d’environ 1200 mes, rattache au 3e groupe nomade de l’arrondissement de Tchin-Tabaradan. Leur noyau se situe une centaine de km de celui du 3e groupe et est gographiquement plus proche des 2e et 7e groupes. C’est pourquoi l’on peut se demander si la dispersion dans l’espace comme dans le temps n’affaiblit pas les rapports politiques et sociaux et ne nuit pas la cohsion de la tribu, remettant en cause son existence mme. Notes, figures, photos.
