L’tude de 250 dossiers de jeunes dlinquants ou pr-dlinquants d’Abidjan, tablis de 1980 1984 par le Service Extrieur de l’Education Surveille du Ministre de la Justice, montre un groupe homogne par le sexe (95,2% de garon) et l’ge (75,6% entre 15 et 18 ans), htrogne par l’origine (2/3 d’Ivoiriens, de toutes les ethnies, 1/3 d’trangers, alors que ceux-ci ne forment que le quart de cette tranche d’ge dans la population totale; 30% ns Abidjan, au lieu de 22% pour la tranche d’ge). Les retards et les checs scolaires sont trs importants. La moiti des jeunes est sans activit dclare. Il proviennent essentiellement des quartiers les plus populaires. On a l les caractres d’un population d’origine urbaine mais nettement sous-intgre la socit globale. L’tude de 75 ‘petits cireurs’ les montrent plus proches de la population moyenne, en position de marginalit (surtout par dscolarisation et dislocation des familles) mais non de rupture: une moiti serait soutiens de famille. Notes, rs. aussi en anglais.
