Depuis l’indpendance, l’appareil administratif d’tat au Burkina Faso a subi plusieures modifications. Commis au dveloppement de l’tat, celui-ci s’est pourtant toujours arrog le pouvoir de vouloir pour les administrs sans pouser l’environnement politique, conomique et surtout socioculturel du milieu. Au dbut des annes 1990, la Banque mondiale a introduit la notion de ‘bonne gestion gouvernementale’, qui met l’accent sur l’intgration de toutes les composantes de l’tat, et qui se rapporte aux domaines politique, conomique, institutionnel et socioculturel. Il existe toutefois des contraintes objectives au dveloppement de cette nouvelle mthode de gestion publique adopte en 1994 par le Burkina Faso. Les principes fondamentaux de la bonne gestion gouvernementale (principes de responsabilit et de transparence, de prvisibilit, d’ouverture et d’tat de droit) n’ont pas encore leur place dans le systme de gestion publique burkinab. De plus, la gestion des ressources institutionnelles et humaines est peu satisfaisante. Cependant, avec la restauration de la dmocratie en 1991 et dans le contexte de consensus politique national, la bonne gestion gouvernementale a deux atouts majeurs dans le pays: l’effort d’enracinement de la culture dmocratique et la volont de renforcement des institutions rpublicaines cls. Notes, rf.