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Zanzibar, le ‘taarab’ des gens ‘sans nom’

Le ‘taarab’ est un spectacle de chansons parfois accompagnes de sayntes, introduit Zanzibar vers la fin du XIXe sicle par le sultan Barghash. D’abord chant en arabe sous l’influence gyptienne, et prsent principalement dans les palais du sultan, il est devenu en ce sicle un des genres majeurs de la culture swahili de Zanzibar. La chanteuse Siti Binti Saad lui a donn une grande popularit dans la premire moiti de ce sicle. Dans les annes cinquante apparat, ct du courant principal de ‘taarab’, une forme plus populaire, le ‘Kidumbak’. l’origine, les groupes de ‘taarab’ fonctionnent en tant que clubs, tandis que les musiciens des groupes de ‘Kidumbak’ ne sont membres d’aucun groupe officiel, ce sont des ‘gens sans nom’. La formation de groupes fminins de ‘taarab’ a dtourn le ‘Kidumbak’ de son modle majeur, le courant principal, puis dans un second temps, a orient le ‘taarab’ vers un processus d’africanisation. Une concurrence s’exerce entre les diverses varits de ‘taarab’ et contribue la vitalit du genre. Bibliogr., notes, rs. en franais (p. 161) et en anglais (p. 163).

Title: Zanzibar, le ‘taarab’ des gens ‘sans nom’
Author: Fargion, Janet Topp
Year: 1997
Periodical: Autrepart
Issue: 1
Pages: 59-70
Language: French
Geographic term: Zanzibar
Abstract: Le ‘taarab’ est un spectacle de chansons parfois accompagnes de sayntes, introduit Zanzibar vers la fin du XIXe sicle par le sultan Barghash. D’abord chant en arabe sous l’influence gyptienne, et prsent principalement dans les palais du sultan, il est devenu en ce sicle un des genres majeurs de la culture swahili de Zanzibar. La chanteuse Siti Binti Saad lui a donn une grande popularit dans la premire moiti de ce sicle. Dans les annes cinquante apparat, ct du courant principal de ‘taarab’, une forme plus populaire, le ‘Kidumbak’. l’origine, les groupes de ‘taarab’ fonctionnent en tant que clubs, tandis que les musiciens des groupes de ‘Kidumbak’ ne sont membres d’aucun groupe officiel, ce sont des ‘gens sans nom’. La formation de groupes fminins de ‘taarab’ a dtourn le ‘Kidumbak’ de son modle majeur, le courant principal, puis dans un second temps, a orient le ‘taarab’ vers un processus d’africanisation. Une concurrence s’exerce entre les diverses varits de ‘taarab’ et contribue la vitalit du genre. Bibliogr., notes, rs. en franais (p. 161) et en anglais (p. 163).